Aujourd’hui, l’Algérie est devenue un centre international de blanchiment d’argent, un fait qui a été repris et transmis par les organisations locales et internationales. La corruption généralisée dans le pays a motivé et encouragé de nombreux Algériens qui vivent en Europe, notamment en France, et se livrent à des activités criminelles (vols, vente de drogue et prostitution) pour blanchir leur argent en Algérie, notamment avec l’implication de hauts généraux en Algérie pour faciliter le blanchiment d’argent des expatriés algériens en France, où des millions d’euros ont été passés en contrebande de France en Algérie pour être blanchis en Algérie par de fausses sociétés…
Les généraux ont sapé l’intégrité financière de l’Algérie dans une myriade d’institutions et de domaines, notamment la sécurité sociale, le fonds de l’armée, les marchés publics de la défense, le « budget social » du ministère de l’intérieur, Air Algérie, les sports, l’Autorité des ports et des municipalités, la pétrochimie, pétrole, parlement, et la liste s’allonge encore et encore, et pour aggraver les choses, le fait que les questions juridiques ne semblent pas identifier ou exposer la mafia du blanchiment d’argent en Algérie, au contraire, elles protègent tous ceux qui sont impliqués dans ces affaires.
En effet, il ne s’agit pas de l’absence de contrôle, il existe des dizaines d’organisations en Algérie qui prétendent lutter contre la corruption, mais beaucoup d’entre elles sont soit édentées, soit impuissantes.
En effet, la lutte contre la corruption est entravée par la domination et la coercition des généraux et l’insuffisance des lois, où le classement de l’Algérie dans les indicateurs de corruption continue de baisser d’année en année, et ici, le pays doit repenser à sa conception de la corruption et les outils limités dont elle dispose pour la combattre, l’éducation doit être utilisée pour enseigner la morale aux jeunes dans le contexte d’une vision intégrée de la corruption, en plus la société et les organisations internationales doivent exposer l’infrastructure complexe de la corruption en Algérie.
