Nous commençons notre tour d’horizon du Financial Times avec un article d’opinion intitulé : L’Afrique punie par les pays les plus riches dans la bataille de Covid, Iwad Alkija, coprésident de l’Alliance africaine pour les vaccins et ancien coordinateur humanitaire au Nigeria, a déclaré que les inégalités dans la distribution des vaccins, les interdictions strictes de voyager et la prise de décision fermée affectent les pays africains, elle ajoute que dans la course entre nouveaux virus mutants et vaccins, l’émergence du mutant omicron pourrait être le moment déterminant de cette épidémie.
Elle souligne que certains continents souffrent plus que d’autres, notamment l’Afrique. Rien que cette semaine, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé les pays riches de créer « l’apartheid des vaccins » en accumulant les quantités dont ils n’ont pas besoin et en ne donnant aux pays pauvres que « des miettes de leur table », Alkija pense que pour gagner la guerre contre le virus, nous devons nous battre sur tous les fronts à travers le diagnostic, le traitement et les vaccins. Tout comme le pluralisme a été façonné au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, COVID-19 nécessite de démanteler les anciennes façons de penser et de développer une nouvelle perspective sur notre avenir.
Alkeja explique que l’idée que les faibles taux de vaccination en Afrique, où moins de huit pour cent de la population totale de 1,3 milliard de personnes ont été vaccinés, en raison de l’hésitation plutôt que de la disponibilité des vaccins, est fausse et naïve, alors que les pays développés peuvent fournir des filets de sécurité, les pays à faible revenu ne peuvent pas fournir le minimum à leurs citoyens. Des pays comme l’Ouganda et le Mozambique souffrent de taux élevés de pauvreté et d’inégalité, le virus ayant anéanti les gains de développement au cours des 20 dernières années. La disparité entre les pays riches et les pays pauvres s’accroît et se poursuivra si de nouvelles vagues d’infections, de nouvelles interdictions de voyager et une baisse de la confiance entravent la reprise.
