Economie

Le gouvernement tunisien annonce le budget 2022, et le Syndicat dit qu’il a été préparé en chambre noire

 Mardi, le gouvernement tunisien a annoncé son budget pour l’année prochaine 2022, avec un déficit primaire attendu de 3 milliards de dollars, ce qui constitue environ 6,7% du produit intérieur brut, sans faire référence au parlement bloqué par une décision du président Kaîs Saîed, le ministre tunisien des Finances Siham Al-Boughdiri a déclaré que le budget général pour la nouvelle année était estimé à plus de 27 milliards de dollars, soit une augmentation de 2,3% par rapport au budget de cette année, le ministre a ajouté que les indicateurs économiques et sociaux en Tunisie sont en deçà des attentes, et que malgré toutes ces circonstances, le gouvernement a tenté de présenter une loi équilibrée qui tienne compte de son programme, qui s’inscrit dans le cadre de réformes fondamentales.

Le ministre a estimé – lors d’une conférence de presse pour passer en revue les procédures les plus marquantes de la loi de finances générale pour la nouvelle année – que le nouveau déficit budgétaire atteindrait 9,3 milliards de dinars (3,2 milliards de dollars), notant que les besoins du pays en emprunts extérieurs étaient estimés à 12,6 milliards de dinars, soit environ 4,4 milliards de dollars, la ministre des Finances a également estimé que la préparation du budget général pour la nouvelle année était une épreuve difficile pour le gouvernement, compte tenu de la situation économique et financière du pays, comme elle l’a dit.

Elle a souligné que la loi de finances prévoyait des mesures en faveur des groupes vulnérables, ainsi que des mesures encourageant l’initiative privée et une économie solidaire.

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En revanche, le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail, Sami Tahiri, a estimé que la loi générale de finances a été rédigée en chambre noire, sans consulter aucun parti, Al-Tahri a ajouté qu’il est devenu clair que les problèmes sociaux et économiques sont toujours dominés par une vision libérale sauvage, mais avec de nouveaux masques brillants, comme il l’a dit, les pressions financières sur la Tunisie se sont intensifiées à la suite de la crise politique que connaît le pays depuis le 25 juillet dernier, suite à la prise de mesures exceptionnelles par le président Kaîs Saîed.

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