Le gouvernement tunisien a révélé mardi 28 décembre son intention d’emprunter 7 milliards de dollars supplémentaires auprès de prêteurs étrangers et de sources nationales pour stimuler l’économie du pays l’année prochaine, selon la ministre tunisienne des Finances Sihem Boughdiri, la loi de finances 2022 augmente les dépenses de plus de 3% en glissement annuel à 19,8 milliards de dollars, « Le déficit budgétaire, hors dons, sera de l’ordre de 9,3 milliards de dinars. Le déficit devrait atteindre quelque 6,7% du produit intérieur brut ».
« Il en résulte un besoin de financement comme vous le savez, et comme chaque année, et le besoin est estimé à 18,673 milliards de dinars en plus d’un besoin de trésorerie de 1,310 million de dinars.
Cela portera la dette publique à 82,6 % du PIB. La Tunisie a connu des années de difficultés économiques dues au covid 19, avec une inflation élevée et un chômage d’environ 18%. La dette extérieure en 2021 a atteint 100 % du PIB, Boughdiri a confirmé que le gouvernement espère également parvenir à un accord de sauvetage avec le Fonds monétaire international. « Les négociations avec le FMI reprendront début 2022 ».
Le précédent gouvernement tunisien était en pourparlers avec le FMI sur un nouveau plan de sauvetage, un accord avec le prêteur mondial pourrait entraîner des réformes politiquement douloureuses, telles que la réduction des subventions sur les produits de base ou la réduction de la masse salariale d’un secteur public qui emploie quelque 680 000 des 12 millions d’habitants du pays.
