Les chiffres trimestriels du PIB publiés la semaine dernière par l’Office national des statistiques confirment l’état désastreux que l’économie algérienne a atteint, car la pandémie de Covid-19 avec tous ses mutants a détruit toutes les économies, mais aucune d’entre elles n’a atteint le niveau que l’économie algérienne a atteint.
Selon les estimations du bureau du directeur du budget du ministère algérien des Finances, le déficit budgétaire atteindra cette année plus de 30 milliards de dollars, et qui est un montant très haut par rapport au PIB algérien, et si les taux d’intérêt vont miraculeusement rester à zéro ou même légèrement en dessous de zéro, il est certes possible de continuer dans cette voie, mais il ne faudra pas beaucoup de hausse des taux d’intérêt pour que le coût du service de la dette publique devienne une lourde charge, ce qui nécessitera d’importantes réductions des dépenses publiques, et imprimer de l’argent sera le moyen pour le gouvernement de sortir de la crise financière, alors que le gouvernement algérien peut imprimer de l’argent, il ne peut pas imprimer des ressources, et ici, les experts financiers algériens disent que l’Algérie retournera aux années soixante-dix où le coût de la vie parfois a augmenté de 50 % par an.