Ce qui s’est passé ces jours-ci de l’exode ou de l’évasion massive d’Algériens (même des nourrissons) d’une manière sans précédent vers l’Espagne est une scène que certains peuvent condamner et d’autres peuvent accepter et certains peuvent interagir positivement car ceux-ci se sont évadés d’une grande prison appelée Algérie vers l’Espagne et les pays du voisinage européen. Mais, loin du langage des émotions intenses et des attitudes enthousiastes, il est difficile de comprendre ou d’appréhender la situation actuelle sans la rattacher à son contexte général, un contexte dont les images se réduisent aux conditions sociales misérables en Algérie.
Retour sur l’exode massif, qui a fait couler beaucoup d’encre et déclenché une tempête médiatique qui a résonné jusqu’à l’Union européenne et aggravé la crise économique silencieuse vécue par les Algériens, autant que nous le regrettons, nous voyons des nourrissons et des jeunes enfants qui sont censés être dans les écoles monter sur les vagues du danger à la recherche d’un rêve trompeur qu’ils ne trouveront pas en dehors des bras familiales. Ici, si nous regardons les images des grandes vagues humaines qui ont atteint les côtes de l’Espagne principalement en une journée, et les répercussions sécuritaires, politiques et diplomatiques que cela a causées, qui ont résonné jusqu’à l’Union européenne, cela reflète l’étendue de la souffrances vécues par les Algériens pendant les nuits et les jours pour une vie décente et les ont poussés à manifester contre le régime des généraux.
Dès lors, on voit l’ampleur de la catastrophe humaine qui s’est produite en raison du recul des forces de sécurité algériennes vers l’arrière, et les portes ont été laissées ouvertes aux rêveurs d’une immigration clandestine vers l’Espagne et l’Europe afin de réduire le nombre de manifestants contre les généraux.