L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé aujourd’hui, lundi, qu’elle avait besoin de plus de 138 millions de dollars pour aider les communautés rurales touchées par la sécheresse prolongée dans la Corne de l’Afrique, dans le cadre d’un plan d’intervention global pour la région, pour la troisième année consécutive, la région connaît un manque de pluie, ce qui constitue une menace majeure pour la sécurité alimentaire dans des pays déjà confrontés à la raréfaction des ressources naturelles et aux conflits, en plus des effets de la pandémie de Covid-19 et les invasions de criquets pèlerins au cours de l’année écoulée.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) craignait qu’une crise de la faim à grande échelle ne survienne si les communautés rurales productrices de denrées alimentaires ne recevaient pas une assistance adéquate pour répondre aux besoins des prochaines saisons agricoles, l’essentiel du financement, 130 millions de dollars, dont on a cruellement besoin d’ici fin février, sera utilisé pour fournir une assistance aux communautés vulnérables dans les trois pays les plus touchés que sont l’Éthiopie, le Kenya et la Somalie, les projections indiquent qu’environ 25,3 millions de personnes seront confrontées à une « insécurité alimentaire aiguë et élevée » d’ici le milieu de cette année, si ce scénario se produit, il placera la Corne de l’Afrique parmi les plus grandes crises alimentaires du monde.
Ren Poulsen, directeur des urgences et de la résilience à la FAO, a déclaré :
« Les expériences nous ont appris que soutenir l’agriculture dans des moments comme celui-ci a un impact énorme et que nous pouvons éviter les catastrophes de la faim lorsque nous agissons rapidement et à temps pour fournir aux familles rurales vulnérables de l’eau, des semences, du fourrage, des soins vétérinaires et de l’argent dont ils ont tant besoin. « … Le moment est venu. Nous avons désespérément besoin de soutien. Bergers et agriculteurs de la Corne de l’Afrique, immédiatement, car le cycle des saisons n’attend personne ».
