Avec une superficie de 400000 hectares dispersés entre le plateau de grès, l’escarpement et les plaines, la falaise de Bandiagara a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1989.
L’arrivée des groupes armés dans le nord du pays et les attaques qu’ils ont commencé sur les villages et les habitants de la région, la destruction des sites historiques n’a pas échappé à ce malheur, en effet plus de 30 villages ont été totalement ou partiellement détruite, avec la perte de plusieurs bâtiments traditionnels, ainsi que la détérioration des traditions culturelles des groupes de folklores africains connus dans cette région par leurs habillements et leurs danses spéciaux.
C’est ce qui a poussé l’UNESCO à lancer un projet qui permettra de sauver les restes de cette civilisation qui durée plusieurs siècles malgré l’arrivée des coloniaux le siècle dernier, surtout la Falaise de Bandigara (pays des Dogons), qui est la plus riche en monuments et en traditions, et que l’UNESCO à l’intention de lui réserver une somme d’un million de dollars pour sa réhabilitation en partenariat avec l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH).
Ce projet qui sera réparti sur 3 ans, et qui visera à réhabiliter le patrimoine architectural endommagé, ainsi il contribuera à renforcer le tissu social et la paix entre les communautés du pays Dogon et créera des activités génératrices de revenus pour les femmes.
Le Docteur Thomas S. Yaplan, président d’ALIPH, a déclaré que le but de cette partenariat avec le l’UNESCO et reconstruire les maisons détruites par les instruments de guerre, pour permettre aux habitants de ces régions de revenir dans leurs foyers, et continuer leurs vies d’une façon traditionnelle en gardant leurs coutumes et traditions spécifiques de cette région du monde.
