Le président du Burkina Faso, Roc Marc Christian Kaboré, a présenté sa démission de son poste, dans une lettre écrite largement diffusée par les médias locaux, dans la lettre manuscrite, Kaboré a déclaré qu’il avait décidé, « dans l’intérêt suprême de la nation et suite aux événements survenus dans le pays depuis hier, de présenter ma démission en tant que président du Burkina Faso, chef du gouvernement et commandant des forces armées nationales », Kaboré a adressé sa lettre de démission, intitulée : « Démission de mes fonctions de président du Burkina Faso », au chef du « Mouvement national de protection et de restauration ».
D’autre part, le Mouvement populaire pour le progrès, fondé par le président burkinabé déchu Roch Kaboré, a appelé à une mobilisation immédiate et globale sur tout le territoire national afin de contrecarrer ce qu’il a qualifié de coup d’État réactionnaire.
Dans un communiqué publié par le parti, le parti a pointé du doigt ses combattants et sympathisants, tous démocrates et citoyens qui croient en la justice et la paix, le parti a souligné que ce qui semblait à première vue une simple rébellion de certains éléments militaires s’est transformé heure après heure en un coup d’État militaire « contre notre démocratie, qui a été obtenu au prix de grands sacrifices », le parti qui dirige le pays depuis 2015 a souligné que la démocratie dans le pays est en danger, et que les sacrifices des filles et des fils du pays en sueur et en sang pour la démocratie et le rejet des abus sont menacés par un groupe d’hommes armés motivés par des arrière-pensées, le parti a également appelé les forces de défense et de sécurité loyales à la patrie et à la république à rester à l’écart de cette nouvelle tentative de déstabilisation des institutions républicaines et à s’aligner sur le peuple burkinabé et sur la légitimité et la démocratie.
