Le colonel Paul-Henri Sandaugo Damiba, qui dirige la junte au pouvoir au Burkina Faso, a appelé les partenaires internationaux à soutenir son régime, ajoutant que le pays « a plus que jamais besoin de ses partenaires », Damiba, qui dirige le Mouvement national pour la protection et la restauration, a souligné dans son premier discours depuis le coup d’État qu’il souhaitait rassurer « tous les amis du Burkina Faso que le pays continuera à respecter les obligations internationales, notamment en ce qui concerne les droits de l’homme et la l’indépendance de la justice ».
Damiba s’est engagé dans un discours de 15 minutes à « revenir à la vie constitutionnelle normale lorsque les conditions seront remplies », sans révéler d’agenda précis à cet égard, Damiba dit comprendre « les doutes légitimes soulevés par cette interruption du fonctionnement normal de l’Etat », promettant que la situation reviendra à la normale, le putschiste du Burkina Faso a longtemps loué les soldats et les volontaires civils qui font face aux groupes armés, qui ont mené des attaques occasionnelles depuis 2015.
Damiba a intensifié ses mouvements depuis l’annonce du coup d’État contre l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré, puisqu’il a reçu au palais présidentiel une vingtaine de responsables d’organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, les engageant à « consulter et impliquer dans ce qui sera pris, » selon ce que certains d’entre eux ont annoncé dans des déclarations après la réunion, Damiba s’est entretenu avec les ministres du gouvernement dissous, où il les a appelés à ne pas quitter le pays sans autorisation. Au cours de la rencontre, il a également exprimé sa volonté d’impliquer « toutes les composantes nationales dans la gestion de la phase de transition », selon ce que des sources politique ont révélé.
Les putschistes du Burkina Faso appellent à leur soutien et s’engagent à revenir à la vie constitutionnelle
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