La capitale ghanéenne, Accra, a lancé un sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le récent coup d’État militaire au Burkina Faso, qui a renversé le président Roc Marc Christian Kaboré, il s’agit du deuxième sommet organisé par le Groupe ouest-africain sur le Burkina Faso, après la tenue d’un sommet extraordinaire virtuel tenu vendredi dernier, au cours duquel l’adhésion du pays a été suspendue, le sommet discutera de deux rapports de délégations civiles et militaires, que le groupe a récemment envoyés à Ouagadougou, et dont ils ont discuté avec le conseil militaire au pouvoir et son chef, Paul Henry Sandaugo Damiba.
Avant le sommet, la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso a annoncé hier la levée du couvre-feu imposé à l’échelle nationale, depuis la prise du pouvoir lors d’un coup d’État le mois dernier, avant cela, le conseil avait annoncé le rétablissement de la constitution et l’ouverture des frontières.Le ministre ghanéen des affaires étrangères, qui dirigeait la délégation ministérielle qui s’est rendue au Burkina Faso, a jugé le conseil militaire « ouvert aux propositions de la CEDEAO », on s’attend à ce que le sommet de la CEDEAO aborde, outre le coup d’État du Burkina Faso, les coups d’État de la Guinée Conakry et du Mali, en procédant à une évaluation de la situation dans les deux pays, et de la mesure dans laquelle leurs autorités de transition sont conformes aux mesures annoncées par le Groupe Afrique de l’Ouest.
Elle assistera également aux discussions du sommet ainsi qu’à la récente tentative de coup d’État en Guinée-Bissau, que la CEDEAO a condamnée et a appelé au respect des institutions démocratiques du pays.
