En raison de la situation misérable dans laquelle vivent les Algériens, le monde a progressivement commencé à prendre conscience de la réalité du régime militaire algérien.
En effet, de nombreuses déclarations ont été faites par des responsables dans de nombreux pays occidentaux et des articles ont été publiés dans les journaux, les magazines ainsi que des émissions de télévisions à travers des chaînes médiatiques internationales connues pour sa réputation internationale, critiquant la bande des généraux qui règnent en Algérie et révélant leur vrai visage, qui ne diffère en rien des régimes dictatoriaux en vigueur en Corée du Nord et au Venezuela…
Plusieurs chaînes de télévision internationales ont publié des enquêtes consacrées à Saïd Chengriha, le président effectif de l’Algérie, qui l’ont décrit comme « l’architecte de la guerre froide avec le Maroc ». Elles ont déclaré que son ascension était liée aux tensions entre le Maroc et l’Algérie, et qu’il soutenait une organisation terroriste appelée Front Polisario. Ces chaînes ont indiqué qu’il avait assumé le poste de chef d’état-major de l’armée algérienne après son assassinat du général Gaïd Salah en décembre 2019. Ainsi le général Chengriha est devenu sur le papier le deuxième homme du pays, mais en fait il est le véritable dirigeant de l’Algérie.
Alors que le président nommé, Abdelmadjid Tebboune, n’est qu’une façade civile pour le régime militaire. Les chaînes internationales ont ajouté que le général Chengriha « a terni sa réputation de chef brutal, plutôt assoiffé de sang pendant la décennie noire », puisqu’il a été accusé entre 1992 et 1994 d’avoir commis des massacres contre des civils. D’après ce qui a été écrit dans le livre « La sale guerre » de son auteur, l’ancien officier des forces spéciales de l’armée algérienne, Habib Souaîdia, qui a travaillé sous le commandement du général Chengriha.
