Des experts des droits de l’homme des Nations Unies* ont mis en garde contre la violence politique croissante et la polarisation entre les communautés du Soudan du Sud, à la suite d’une visite d’information dans le pays le plus récent du monde cette semaine, la Commission des droits de l’homme des Nations Unies au Soudan du Sud a déclaré que l’absence de progrès dans la mise en œuvre des principales dispositions de l’accord de paix signé en 2018 contribue à l’insécurité et à l’impunité persistantes qui permettent aux violations de se produire, deux ans après avoir obtenu son indépendance en 2011, le Soudan du Sud a été témoin d’un violent conflit tribal entre les forces gouvernementales dirigées par le président Salva Kiir et les milices fidèles à son rival politique, Riek Machar.
Les combats se sont calmés après que les deux hommes ont signé l’accord de 2018, mais selon le représentant spécial des Nations unies dans le pays, qui a informé le Conseil de sécurité en décembre, l’élan généré par l’accord risque de s’essouffler, Mme Sokka et ses collègues commissaires Barney Avako et Andrew Clapham ont conclu samedi leur visite au Soudan du Sud, après s’être rendus dans la capitale, Juba, et à Yei, dans le sud-ouest, les rapporteurs de l’ONU sont mandatés pour enquêter sur la situation des droits de l’homme, aider à lutter contre l’impunité et collecter et conserver les preuves qui seront mises à la disposition des mécanismes de justice transitionnelle, y compris un tribunal hybride mis en place conformément à l’accord de paix.
Les experts ont eu des discussions avec diverses personnes, notamment des ministres de haut rang, des responsables gouvernementaux, des membres de la société civile, des survivants de violations des droits de l’homme, des chefs religieux, des membres de la communauté diplomatique, des agences des Nations Unies et la mission des Nations Unies dans le pays, « La plupart des personnes avec lesquelles le HCR s’est entretenu au Soudan du Sud ont exprimé leur désir de leadership politique pour garantir la paix et la justice », a déclaré Mme Soka.