Le conseil militaire de transition au pouvoir au Mali a soumis un projet de loi pour empêcher l’actuel président, Asimi Gueta, de se présenter aux prochaines élections présidentielles et législatives, le projet, dont un certain nombre de médias régionaux et internationaux ont fait circuler une partie de son contenu, stipule que la durée de la période de transition est « déterminée conformément aux recommandations des sessions nationales de rétablissement ».
Le projet de loi prévoit également la suppression du poste de vice-président et stipule que le chef du Conseil national de transition assume la présidence, en cas de vacance du poste présidentiel ou d’empêchement, le projet de loi adopte une amnistie en faveur de « tous les acteurs ayant participé aux événements » du 18 août 2020 et du 24 mai 2021, soit la date des deux coups d’État militaires qui ont renversé feu le président Ibrahim Boubacar Keita et la transition président, Bah Andau, le gouvernement malien avait annoncé il y a quelques jours un mécanisme de concertation visant à trouver une « solution qui concilie les aspirations du peuple malien et les exigences de la communauté internationale », notamment en adoptant un calendrier consensuel pour la transition politique.
Ce mécanisme consiste en un groupe de dialogue au niveau ministériel, qui comprend le Ghana, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo, en plus de la CEDEAO, de l’Union africaine et des Nations Unies, dans sa deuxième partie, le mécanisme consiste également en un groupe de travail élargi, qui comprend la CEDEAO, l’Union africaine, les Nations Unies, le Ghana et le Nigeria, en plus d’experts pour l’assister.