En Algérie, le professeur a perdu son statut suite aux incidents d’agressions et de violences à son encontre qui se répètent quotidiennement, à l’instar de l’attaque contre neuf enseignantes à Bordj Badji Mokhtar et d’autres à Biskra, dont la dernière a été l’agression d’un autre professeur, poussant les spécialistes et les syndicats de l’éducation à tirer la sonnette d’alarme…
Les syndicats algériens de l’éducation ont dénoncé les attaques répétées contre les enseignants en les qualifiant d’étrangers à la société algérienne et à l’école en particulier.
En effet, Mohamed Belamri, le secrétaire général du Syndicat algérien des travailleurs de l’Éducation (SATE), a déclaré à cet égard que le phénomène de la violence à l’école n’est pas nouveau, mais il a récemment augmenté, citant les raisons, comme l’absence d’activités culturelles et sportives au sein des écoles.
Belamri a cité dans sa déclaration aux médias locaux que l’étudiant, surtout à l’adolescence, aime se montrer et se découvrir, mais l’absence d’activités le prive de cela, ce qui le pousse à chercher d’autres moyens de faire ressortir ses charges négatifs et ses excès d’énergie, indiquant que ces activités sont présentes sur le papier, mais ne s’incarnent pas sur le terrain.
Notre interlocuteur a révélé que leur syndicat avait auparavant déposé une demande concernant la nécessité d’édicter des lois criminalisant les agressions sous ses diverses formes (verbales, morales et physiques) contre les traveilleurs du secteur de l’éducation, comme le leur avait promis l’ancien ministre Mohamed Ouadjaout, mais rien ne s’est passé au milieu d’un terrible silence de la part du gouvernement sur ce phénomène dangereux.
