Le cyclone Imanati a frappé mardi soir l’île de Madagascar, qui tente toujours de se remettre des effets d’un cyclone qui a balayé plus tôt ce mois-ci, ont annoncé mercredi les autorités locales, « Il a touché terre vers 23H00 GMT, au nord de la région de Manakara », dans le sud-est, a indiqué à l’AFP Valle Aritiana Fabian, responsable du Bureau national de gestion des catastrophes. Il n’y a pas encore eu de rapports de victimes.
La tempête, qui a traversé le nord des îles Maurice et Réunion dans l’océan Indien, a légèrement diminué en force en atteignant la côte orientale de Madagascar, bien qu’elle ait été accompagnée de vents compris entre 100 et 140 kilomètres par heure, selon le français météorologie, le cyclone devrait quitter Madagascar mercredi soir, mais les autorités préviennent de fortes pluies. Le Service météorologique de Madagascar a mis en garde contre des vents violents, de fortes pluies et des inondations généralisées dans les environs des régions du sud et du sud-est, les agences de l’ONU ont annoncé qu’elles se préparaient au « pire ». Le cyclone Patsirai a balayé l’île le 5 février, tuant 121 personnes et causant des dégâts à environ 270 000 personnes. Environ 21 000 personnes résident toujours dans des centres temporaires à la suite de la tempête tropicale Anna, qui a frappé Madagascar fin janvier.
La semaine dernière, la tempête tropicale Domaco a touché 5 000 personnes. Plus de 30 600 personnes ont été transférées par précaution dans des abris, ce pays, qui est l’un des plus pauvres du monde et situé dans le vaste océan Indien, souffre de la pire sécheresse depuis 40 ans, selon l’ONU, qui attribue la crise au changement climatique. L’île est sujette à de nombreuses tempêtes et cyclones entre novembre et avril chaque année.