Société

Après « l’incident de la curcumine »…Voici ce que fait l’Egypte pour repousser le « chaos de la médecine »

L’incident du pharmacien Ahmed Abu Al-Nasr, connu comme le « médecin de la curcumine » en Egypte, a déclenché la crise des fausses publicités médicales et les a remises sur le devant de la scène.

Quelques semaines avant l’arrestation du « médecin de la curcumine », le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly avait décidé de former un comité suprême chargé d’accorder des licences pour faire la publicité de tout produit ou service de santé.

La résolution stipule que le Comité suprême sera composé d’un représentant des ministères de la santé, de l’approvisionnement, de l’intérieur et de la justice, en plus des syndicats des professionnels des médias, des médecins et des pharmaciens, et de l’agence de protection des consommateurs, parmi les tâches du comité figurent l’examen de la publicité soumise par le demandeur de licence, l’examen du contenu et du contenu de la publicité et la vérification de la conformité du produit ou service de santé aux conditions et procédures d’autorisation et de diffusion, l’une des tâches du comité sera également d’examiner les rapports et les plaintes concernant les violations qui se produisent dans la publicité de tout produit ou service de santé qui lui parviendra.

En ce qui concerne les procédures d’autorisation de publicité, la décision stipulait que la demande d’autorisation devait être soumise au Comité supérieur conformément au formulaire préparé à cet effet, à condition qu’une réponse y soit apportée dans les deux semaines suivant le dépôt de la demande.

Le membre du Sénat, le capitaine des pharmaciens du Caire Mohamed El-Sheikh, a déclaré que la décision « est le règlement exécutif de la loi 206 de 2017 réglementant la publicité des produits de santé », la décrivant comme « un peu tardive », le Syndicat médical anticipe la rapidité de l’application, pour réduire le chaos des fausses publicités médicales sur les chaînes de télévision sans licence, Al-Sheikh a expliqué que « la loi fait référence à toute substance naturelle ou chimique, ou à toute substance annoncée, qui doit être soumise au Comité suprême pour garantir sa validité ».

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