Politique

Le Mali ouvre une enquête sur la nomination d’un civil à l’étranger comme « président par intérim » du pays

Les autorités maliennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur la déclaration du chef d’une coalition politique lui-même comme « président civil de transition » du pays, et qu’il est en train de « former un gouvernement civil dans le but d’organiser des élections dans les 6 mois», un communiqué publié par le ministre malien de la Justice, Mamadou Kasoughi, a déclaré qu’Ainia Ibrahim Camara, qui se trouve en territoire ivoirien, s’est livrée à « des actes d’humiliation et de sabotage contre les autorités de transition et a appelé à un soulèvement contre elles ».

Le communiqué ajoute que les vidéos de Camara sur les réseaux sociaux « reflètent clairement la volonté de l’intéressé de poursuivre son projet malveillant de déstabilisation des institutions de la période de transition », le ministre a appelé le ministère public à « prendre toutes les mesures nécessaires pour ouvrir une enquête immédiate », compte tenu de la gravité de ces faits, de son côté, le gouvernement ivoirien a déclaré qu’il « ne peut tolérer la déstabilisation d’un pays frère, à partir de son territoire », soulignant « le respect de la souveraineté des Etats », dans un communiqué, le gouvernement ivoirien a exprimé sa « condamnation de ces actions », ajoutant qu’il « se réserve le droit de prendre des mesures contre toute personne dont les actions menacent ses relations avec d’autres pays ».

Le cas d’Ainya Ibrahim Camara, qui s’est présenté il y a quelques jours sur les réseaux sociaux comme le chef de la coalition des « Mouvements d’honneur nationaux » composée de 8 partis politiques opposés au Conseil militaire de transition au pouvoir à Bamako, a suscité une large polémique au Mali, notamment sur les réseaux sociaux, le Comité de défense de l’armée, cadre qui regroupe de nombreux mouvements de soutien à la junte, a appelé les autorités ivoiriennes à « expulser » cet individu, le qualifiant de « rebelle », et appelé à la dissolution de son parti politique, le Mouvement républicain.

  La médecine légale espagnole fait l’autopsie du corps de l'ancien président angolais en raison des circonstances entourant sa mort

 

 

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top