Malgré la fermeture des frontières avec certains pays voisins du Mali, un certain nombre de jeunes Africains, notamment d’Afrique centrale, du Nigeria, du Niger, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la Mauritanie, ont remis au Premier ministre du Mali, Shogoel Kokala Maiga , un document qu’ils ont appelé « L’Appel de Bamako », ils l’ont considéré comme « un point de départ pour un nouveau continent africain émergent, engagé et souverain ».
Dès réception de la lettre, le Premier ministre malien a confirmé qu’il la transmettrait à qui de droit, soulignant « la ferme détermination des autorités maliennes de transition à redonner honneur et dignité au Mali », le Premier ministre malien a appelé les jeunes à se faire confiance, soulignant les enjeux actuels de son pays, « victime des sanctions illégales, injustes et inhumaines auxquelles nous sommes confrontés », a-t-il déclaré. Maïga a estimé que la situation au Mali ne pouvait être réduite à un simple processus électoral, le Premier ministre a expliqué que « de bonnes élections nécessitent une bonne préparation dans un contexte serein », soulignant que les autorités de transition ont décidé de prendre leur destin en main afin de mettre un terme à la série de massacres commis par des terroristes au Mali, et les morts, blessés, personnes déplacées, réfugiés, orphelins et veuves.
« Cette mission est sacrée et incontournable si nous voulons sortir de ce nouveau cycle d’instabilité qui hante nos vies depuis des années. Cette lecture de la situation au Mali mérite d’être embrassée par tous nos amis et partenaires », a déclaré Shogoel Kokala Maiga. , ajoutant que le peuple est aujourd’hui le seul critère de l’action gouvernementale.
