Politique

Diplomate mauritanien : Nous pourrions fermer la frontière avec le Mali si les tueries se répètent

Un diplomate mauritanien a averti les autorités maliennes de ne pas « fermer les frontières » de la part de la Mauritanie, si les tueries contre les Mauritaniens se poursuivaient, ajoutant dans une déclaration au journal français « Le Figaro » que « les autorités de Bamako ne répondent pas au téléphone quand on les appelle », la déclaration du diplomate mauritanien, dont le nom n’a pas été mentionné par le journal, coïncide avec la convocation par le ministère mauritanien des Affaires étrangères de l’ambassadeur du Mali à Nouakchott, Mohamed Debassi, et lui a remis une lettre de protestation énergique, contre les « récents crimes répétés actes, commis par les forces régulières maliennes, sur le sol malien, au droit de nos citoyens innocents et sans défense.
Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que la Mauritanie avait envoyé une délégation de haut rang au Mali pour tenter de contenir « le comportement hostile envers les citoyens mauritaniens », ajoutant que « malgré les assurances données dans ce égard par les autorités maliennes, le niveau de réponse des responsables financiers – aux niveaux central et régional » – Avec leurs homologues mauritaniens, il est resté en dessous de la moyenne. Le ministère des Affaires étrangères a souligné que la vie des citoyens mauritaniens innocents et la sécurité de leurs biens « resteront au-dessus de toute considération ».
Le contact a été perdu depuis samedi soir dernier, avec un groupe de citoyens mauritaniens dans la zone « Rabinat Al-Ataya » près de la frontière avec le Mali, tandis que des sources civiles ont parlé du meurtre du groupe après qu’il ait été emmené par une force du armée malienne, cette disparition a été précédée par le meurtre de 7 Mauritaniens en janvier dernier au Mali dans des circonstances qui n’ont pas été officiellement élucidées, dans lequel des accusations ont été portées contre l’armée malienne, à l’époque, le gouvernement malien avait nié l’implication de tout élément de l’armée malienne dans le meurtre, et avait annoncé l’ouverture d’une enquête, sans dévoiler ses résultats jusqu’à présent.

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