La capitale, Khartoum, a été témoin de la fermeture complète de nombreuses rues dans le contexte de l’escalade massive des revendications pour un régime civil démocratique dans le pays, les manifestants ont fermé les rues principales et secondaires de la capitale, Khartoum, Bahri (nord) et Omdurman (ouest), avec des barrières en ciment, des troncs d’arbres et des pneus enflammés. Selon le correspondant d’Anatolie et des témoins oculaires, la fermeture des rues est intervenue à l’invitation des comités de coordination de la résistance dans le contexte de l’escalade massive pour exiger un régime civil complet.
Des comités de résistance ont été formés dans les villes et les villages, à la suite du déclenchement des manifestations le 19 décembre 2018, et ont joué le rôle le plus important dans la gestion des manifestations dans les quartiers et les villes jusqu’à ce que les dirigeants de l’armée limogent le président Omar el-Béchir le 11 avril 2019, des véhicules lourds du gouvernement ont ouvert un certain nombre de routes dans le centre de la capitale, Khartoum, et enlevé des pierres et des barrières en béton, et ont été transportés sur de gros véhicules de transport pour éviter d’être à nouveau utilisés par les manifestants lors des bouclages, cette étape n’est pas la première du genre. Il y a quelques jours, une étape similaire a eu lieu dans une série d’activités populaires appelant au retour à un régime civil.
Hier soir, le Comité central des médecins soudanais (non gouvernemental) a annoncé que le nombre de victimes des manifestations dans le pays était passé à 92, depuis le 25 octobre dernier. Bien qu’il n’y ait eu aucun commentaire immédiat des autorités soudanaises sur ce qui a été annoncé par le comité.
