Politique

Enquête de l’ONU sur l’écrasement d’un hélicoptère et la mort de 8 casques bleus en RDC

Le porte-parole a déclaré que les Nations Unies menaient une enquête sur les circonstances de l’accident de l’hélicoptère Puma dans la région instable du Nord-Kivu de la République démocratique du Congo, lors de la conférence de presse quotidienne depuis le siège permanent à New York, le porte-parole officiel, Stéphane Dujarric, a déclaré que la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) mettra en place et enverra une équipe qui travaillera en coopération avec la gouvernement congolais, il a poursuivi : « La mission continue également d’effectuer des reconnaissances dans la zone autour de Rutshuru pour surveiller les activités des groupes armés et faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les civils, il a ajouté que les efforts se poursuivent également pour soutenir l’armée congolaise à travers l’échange d’informations, la logistique et les premiers secours pour les soldats blessés lors des combats.
Dans un communiqué publié mardi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est dit profondément attristé de confirmer la mort de huit casques bleus à bord d’un hélicoptère Puma, qui effectuait un vol de reconnaissance dans la région, Dujarric a annoncé que les corps des collègues avaient été retrouvés lors d’une première opération de recherche et de sauvetage lancée par les opérations de maintien de la paix. Il a déclaré que l’hélicoptère était exploité par l’unité pakistanaise et qu’il y avait également à son bord deux officiers militaires, l’un de la Fédération de Russie et l’autre de la République de Serbie, le site où l’hélicoptère s’est écrasé a été le théâtre d’affrontements entre les forces congolaises et le mouvement rebelle M23. Le nom vient de la date de l’accord signé le 23 mars 2009 entre le gouvernement congolais et les milices pro-tutsi.
En réponse à l’accident, le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre-Lacroix, a tweeté que la tragédie devait faire l’objet d’une enquête. Pour lui, c’est un devoir et une obligation envers les Casques bleus morts et tous les Casques bleus de l’ONU.

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