Politique

Guinée: les envoyés internationaux veulent mettre fin au quadrillage du domicile de Diallo

Les envoyés internationaux intervenant dans les violences qui ont suivi les élections contestées en Guinée ont exhorté le gouvernement à lever le blocage du domicile du chef de l’opposition Cellou Dalein Diallo.

Des représentants des Nations Unies, de l’Union africaine et du bloc de 15 pays d’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO, ont déclaré mardi dans un communiqué que « les autorités guinéennes (doivent) lever la barricade dans l’esprit d’un dialogue inclusif ».

La police a barricadé Diallo à l’intérieur de sa maison pendant des jours, alors que les affrontements postélectoraux entre ses partisans et les forces de sécurité ont éclaté la semaine dernière.

Le président Alpha Condé, 82 ans, a remporté l’élection du 18 octobre selon les résultats préliminaires officiels annoncés samedi, ce qui lui donnerait un troisième mandat controversé.

Il a fait adopter une nouvelle constitution en mars qui lui a permis de contourner une limite de deux mandats pour les présidents. Cette décision a déclenché des manifestations de masse, qui se sont heurtées à des répressions meurtrières de la part des forces de sécurité.

Mais Diallo conteste les résultats et a remporté la victoire la semaine dernière, citant des données que ses militants ont rassemblées dans des bureaux de vote individuels, sa victoire autoproclamée a provoqué des troubles.

Le gouvernement a estimé le nombre de morts à 21, mais l’opposition politique affirme que 27 personnes sont mortes. L’AFP n’a pas été en mesure de confirmer de manière indépendante le nombre de décès.

Les envoyés internationaux – qui incluent le président de la Commission de la CEDEAO Jean-Claude Kassi Brou et le représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas – sont arrivés dimanche en Guinée pour servir de médiateur.

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Dans un communiqué publié mardi, les représentants ont déclaré qu’ils étaient arrivés à « réduire les tensions sociopolitiques » après les élections, ils ont exhorté la Guinée à enquêter et à traduire les auteurs en justice.

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