Des sources du renseignement ont révélé que les autorités algériennes lanceront ce qui ressemble à une deuxième édition de « réconciliation », mais de manière menaçante, 16 ans après la première, pour des militants à l’étranger qui se sont opposés à la tenue des élections présidentielles organisées à la fin de 2019, et ont vivement critiqué les institutions de l’État, surtout celle de l’armée, sur les réseaux sociaux et sur les chaines de télévision étrangères.
Les rapports, citant des sources proches du projet, qui a des dimensions dictatoriales, ont révélé que les mesures qu’il contient exigent que l’opposition à l’étranger annonce publiquement qu’elle cessera d’attaquer les organes de l’État (généraux), en particulier le dirigeant effectif de l’Algérie, le général Chengriha, et donc ils peuvent ensuite visiter le pays.
Les autorités n’ont pas annoncé officiellement ces mesures et on ne sait pas si elles vont leurs donner une tenue légale, comme cela s’est produit avec la « loi pour la paix et la réconciliation » en 2006.
Mais, les observateurs des droits de l’homme disent que la déportation de certains des militants appartenant à l’organisation « Rashad », que les généraux ont récemment classés dans la liste terroriste d’Europe en Algérie, peuvent être un motif pour certains opposants à l’étranger d’arrêter leurs activités de peur de subir le même sort inconnu.
Exclusif : les généraux algériens proposent à l’opposition une réconciliation répressive
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