Lors du premier Sommet Finance en Commun (FICS) en novembre 2020, l’Association EDFI, au nom de ses 15 institutions européennes de financement du développement (IFD) membres, en collaboration avec la Banque Africaine de Développement (BAD), FinDev Canada, la Société Islamique pour le Développement ( ICD), U.S. International Development Finance Corporation (US DFC) et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ont lancé une coalition pour une relance durable et inclusive du secteur privé, rejointe plus tard par la Trade and Development Bank (TDB).
Dans le cadre de cette coalition, les IFD se sont toutes engagées à consacrer au moins 4 milliards de dollars de financement aux micros, petites et moyennes entreprises (MPME) en Afrique, entre mi-2020 et fin 2021, cet objectif initial a été dépassé, les IFD ayant engagé conjointement plus de 5,55 milliards de dollars de financement des MPME en Afrique sur la période. Au-delà de ce défi, les signataires de la coalition se sont engagés à approfondir la coopération entre leurs institutions, Dans les pays en développement, les PME formelles contribuent à plus d’un tiers du produit intérieur brut et représentent 52 % de l’emploi formel. Un meilleur accès au financement pour les MPME est d’une importance cruciale pour stimuler la croissance et les perspectives des 450 millions de jeunes Africains qui devraient rejoindre le marché du travail d’ici 2050.
La viabilité des MPME est soumise à de fortes pressions et les efforts visant à étendre les solutions financières inclusives constituent un élément important de la réponse à la crise, les 20 institutions de financement du développement signataires de la coalition se concentrent sur l’investissement dans les pays vulnérables où le COVID-19 a compromis des décennies de réalisations en matière de développement du secteur privé, de création d’emplois et de réduction de la pauvreté Les signataires détiennent collectivement un portefeuille de près de 90 milliards de dollars opérations du secteur privé dans les pays à revenu faible et intermédiaire, soutenant plus de 12 millions d’emplois directs, dont plus de 40 % en Afrique.