Mardi, le gouvernement malien a accusé les forces françaises de violer son espace aérien et de voler dans des lieux interdits. Le gouvernement a indiqué dans le communiqué avoir « enregistré, depuis le début de cette année, 50 cas de pénétration dans l’espace aérien effectués par des avions étrangers, la plupart appartenant aux forces françaises », le gouvernement a énuméré plusieurs accusations des forces françaises, notamment la falsification de documents d’autorisation de vol et l’atterrissage d’hélicoptères dans des endroits qui ne disposent pas d’aéroport, sans autorisation préalable des services financiers aériens.
Le gouvernement a déclaré que les forces françaises avaient illégalement utilisé un drone à haute altitude au-dessus de la base de Gossi le 20 avril, un jour après que les forces françaises ont remis la base à l’armée malienne, et que des avions français Mirage 2000 ont survolé un convoi de l’armée malienne se dirigeant vers Gossi. Sans coordination avec l’armée, il a souligné que ces actions faisaient partie du harcèlement de l’armée malienne, le communiqué accuse l’armée française d’utiliser le drone à des fins d’espionnage des forces maliennes, notant que les forces de Barkhane ont publié des images erronées et composites de civils morts pour accuser l’armée malienne et ternir son image, les forces françaises de Barkhane, qui ont commencé leur retrait du Mali il y a des mois, en raison de la crise politique entre Bamako et Paris, ont publié des photos et des vidéos qui, selon elles, étaient des soldats maliens et des éléments des enterrements russes de Wagner, qui, selon elles, étaient des civils, et accusé l’armée malienne et les mercenaires de Wagner d’être responsables de leur assassinat, près de la base de Gosi, que Barkhane a remise le 19 avril à l’armée malienne. C’est sur le même incident que le parquet militaire a annoncé l’ouverture d’une enquête, après une requête du ministère de la Défense.