Société

Plus de 130 personnes tuées par des mines depuis la fin des combats dans la capitale libyenne

Au moins 130 personnes, « pour la plupart des civils », ont été tuées par des mines terrestres et des engins explosifs laissés par les combats à l’extérieur de la capitale, Tripoli, qui sont terminés en juin 2020, a déclaré Human Rights Watch, les forces fidèles au maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est de la Libye, ont tenté de s’emparer de la capitale, Tripoli, en avril 2019, mais leur campagne s’est soldée par un échec, « Les forces alliées à Haftar ont posé des mines terrestres et des engins explosifs improvisés, tuant et mutilant des centaines de civils, dont des enfants, et empêchant les habitants de la banlieue sud de Tripoli de rentrer chez eux », a déclaré Hanan Salah, directeur de Human Rights Watch en Libye : « Les mines antipersonnel sont interdites car elles tuent des civils sans discrimination pendant les combats et longtemps après la fin du conflit.

L’organisation s’est appuyée sur un rapport publié par le Centre libyen d’action contre les mines du ministère de la Défense, qui a confirmé que les mines antipersonnel ont tué 130 personnes, en ont blessé environ 200 et en ont déplacé des milliers, malgré l’arrêt des combats et la constance de l’accord de cessez-le-feu signé en octobre 2020, le pays souffre toujours de conflits sans fin depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, et du renouvellement de la division politique avec deux gouvernements en lice pour le pouvoir depuis Mars, Human Rights Watch note que les opérations de déminage en cours sont entravées par « une gestion fragmentée, une coordination insuffisante entre les agences gouvernementales et les organisations humanitaires », ainsi que des moyens inadéquats.

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L’organisation, qui a examiné des images fournies par des groupes humanitaires de lutte contre les mines, a indiqué avoir « identifié 10 mines antipersonnel d’origine soviétique et russe », Hanan Salah a déploré : « Jusqu’à présent, aucun commandant ou combattant libyen et étranger responsable des graves violations commises pendant la guerre de Tripoli n’a été tenu pour responsable… Il est nécessaire de prendre des mesures internationales pour des procès crédibles.

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