Nairobi pourrait être plongée dans une crise sanitaire à part entière avec des lits d’unités de soins intensifs (USI) réservés aux patients de Covid-19 presque pleins.
Le chef des maladies infectieuses à l’hôpital national de Kenyatta (KNH), le Dr Loice Ombajo, a fait part de ses inquiétudes quant au fait que les établissements de santé de la capitale manquent rapidement d’espace de lit avec une augmentation des cas quotidiens de Covid-19.
Le pays a été témoin ce mois-ci d’un pic de cas signalés de coronavirus dans ce que l’on craint d’être une deuxième vague de la maladie mortelle.
Au 27 octobre 2020, quelque 38 patients étaient en réanimation, 15 en assistance ventilatoire et 61 en oxygène d’appoint dont 25 en unité de haute dépendance.
Nairobi a continué d’être l’épicentre de la maladie mortelle et le mardi 27 octobre 2020, elle a enregistré 556 nouveaux cas de Covid-19 sur les 836 cas signalés dans tout le pays ce jour-là.
La situation n’a pas été meilleure au cours des cinq derniers jours où les chiffres dans la capitale ont été élevés à 305 le 22 octobre 2020; 235 un jour plus tard, 154 le 24 octobre, 333 le 25 octobre et 50 cas le 26 octobre.
Il y a deux semaines, le Nairobi Metropolitan Service (NMS) a effectué un test de masse gratuit de deux jours sur Covid-19 dans le comté où plus de 4000 personnes ont été testées pour le virus.
Le Dr Ombajo a souligné que la récente flambée de nouveaux cas a contraint certains hôpitaux de Nairobi à refuser des patients pour leur admission ou à les orienter vers d’autres établissements.
Les infections à Covid-19 au Kenya ont maintenant franchi la barre des 50000 infections, qui avaient été confinées à des zones principalement urbaines, ravageant désormais également des communautés dans les zones rurales avec Uasin Gishu, Kakamega, Kericho, Bungoma et Turkana désormais sous une forte concentration.
