Politique

Après que les mineurs ont exigé son départ, le président sud-africain quitte les célébrations de la fête du travail

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a essuyé des tirs lors des festivités du 1er mai dimanche, après que des mineurs en colère ont exigé son départ, le président sud-africain a quitté la fête organisée par le plus grand syndicat du pays au stade « Royal Sports », et la télévision a retransmis ses événements, après que les ouvriers ont pris d’assaut la tribune d’où il allait prononcer un discours.

Les manifestants ont scandé « Cyril to go », et brandi des banderoles appelant à une augmentation de salaire lors de la cérémonie, tandis que la police a rapidement bouclé des dizaines d’hommes et de femmes, ce qui a conduit à une bousculade, le président Cyril, vêtu de sa veste en cuir personnalisée aux couleurs du Congrès national africain au pouvoir, a tenté de se rendre dans les palais mais a été hué et a été rapidement escorté hors du stade par la police et ses forces de sécurité.

L’Afrique du Sud est la première puissance économique du continent, mais son économie a été durement touchée par la crise du Covid, et le taux de chômage a atteint des niveaux record de 35%.

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