Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, arrivé lundi à Niamey, la capitale du Niger, a déclaré que le nombre d’attaques terroristes dans la région du Sahel africain « continue d’augmenter », le Niger est la deuxième étape de sa tournée dans trois pays d’Afrique de l’Ouest pour célébrer l’Aïd al-Fitr, s’exprimant à l’issue de sa rencontre avec le président nigérien Mohamed Bazoum, il a déclaré que « la communauté internationale doit prendre conscience » que le terrorisme « n’est pas seulement un problème régional ou africain, mais un problème qui menace le monde entier ».
Il a réitéré son appel à davantage de ressources pour résoudre le problème, affirmant que « la paix, la stabilité et la prospérité au Niger et dans toute la région du Sahel restent une priorité absolue pour les Nations Unies », le président Muhammad Bazoum a reconnu l’engagement de M. Guterres à trouver une solution au problème du terrorisme, affirmant qu’il est « dynamique et évolutif et que nous devons adapter notre réponse », entre-temps, l’ancien président du Niger, Mohamed Issoufou, a accepté une demande du président de l’Union africaine et du secrétaire général des Nations unies de mener une évaluation stratégique conjointe UA-ONU sur la sécurité dans la région du Sahel, en mettant l’accent sur l’élaboration de recommandations sur la manière de renforcer une réponse internationale globale à la crise de sécurité dans la région côtière.
L’évaluation sera réalisée en consultation avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Secrétariat conjoint du Groupe des Cinq (G5), les Nations Unies affirment que l’insécurité au Niger est alimentée par un certain nombre d’acteurs différents. Comme l’a souligné le Secrétaire général de l’ONU, « les civils sont souvent les premières victimes » en cas de violence. Les chiffres indiquent que près de huit victimes d’attaques sur dix sont des civils.