Un membre du Conseil de souveraineté de transition au Soudan, Al-Hadi Idris, a mis en garde contre une intervention internationale pour découvrir les causes de la violence tribale si les autorités soudanaises ne parvenaient pas à identifier les personnes impliquées, cela survient 5 jours après que le ministère public du Soudan a pris la décision de former une commission d’enquête sur les événements sanglants au Darfour occidental, qui ont entraîné la mort de dizaines de personnes.
Et vendredi dernier, des violences tribales ont éclaté dans l’État, tuant 176 personnes et en blessant 220 autres, selon le Comité central non gouvernemental des médecins soudanais, une déclaration publiée par le ministère public a déclaré que le procureur général Khalifa Ahmed avait pris la décision de former un comité chargé d’enquêter et d’enquêter sur les événements des localités de Karinak et d’El Geneina dans l’État, selon le communiqué, le mandat du comité comprend l’enquête et l’investigation des événements survenus dans la localité de Karenik et la ville d’El Geneina, qui ont entraîné la mort de citoyens et des dommages aux biens publics et privés.
Le mandat du comité comprend également l’examen des raisons qui ont conduit au déclenchement des événements en son sein et les mesures prises par les autorités locales et étatiques, selon la même source, la décision a accordé au comité les pouvoirs du ministère public mentionnés dans la loi, de soumettre des rapports au tribunal à la fin, et pour le comité d’exercer ses fonctions immédiatement et de lever ses travaux dans les deux semaines, pour sa part, le gouverneur de la région du Darfour, Minni Arko Minawi, a appelé à l’approbation accélérée de la loi de la région conformément à l’Accord de paix de Juba, à l’adoption de la loi de la région et au transfert du secteur de la sécurité au Darfour au gouvernement régional.