Le vice-président du Conseil de souveraineté de transition soudanais, Muhammad Hamdan Dagalo (Hemidti), a affirmé que «90% des Soudanais soutiennent l’établissement de relations avec Israël, alors qu’ils soutiennent le droit du peuple palestinien à établir son État indépendant.
Dans une interview accordée au journal Al-Sharq Al-Awsat, Hemidti a déclaré: « La position historique du Soudan sur la question palestinienne ne l’empêche pas d’établir des relations normales avec Israël ».
Dagalo a affirmé que son pays « n’était soumis à aucun chantage de la part des Etats-Unis pour une normalisation avec Israël », notant que « cette option était le choix des Soudanais ». Et il est devenu clair que les « trois nos » lancés par la conférence arabe au sommet de Khartoum en 1967, « pas de paix, pas de négociations, pas de reconnaissance d’Israël ». Le Soudan n’a rien aidé, donc nous travaillons pour la réconciliation avec le monde entier, et Israël en fait partie.
Dagalo a décrit, «la guerre au Darfour était une rébellion contre l’État, et il a déclaré que l’État est responsable des crimes qui ont été commis.» Il a nié avec véhémence la survenue du «nettoyage ethnique» et a déclaré: «Ceux qui promeuvent ces allégations voulaient la victoire pour leur cause.»
Dagalo a révélé qu’il avait refusé la demande du président déchu Omar el-Bechir de frapper les manifestants, disant: « Je lui ai dit clairement que les Forces de soutien rapide ne frapperont pas les manifestants », et a poursuivi: « Le régime isolé planifiait des tueries d’une manière hideuse et généralisée, nous avons donc appelé les Forces de soutien rapide pour protéger les manifestants. » Le commandant du soutien rapide a indiqué que «le sort de ses forces pour s’intégrer dans l’armée soudanaise est de lui et y reviendra», selon ce qui était stipulé dans l’accord de paix entre le gouvernement et les mouvements armés.
Concernant sa rencontre avec le Procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, lors de sa visite au Soudan.