Old Mutual Alternative Investments (OMAI) espère lancer un nouveau fonds panafricain pour le logement abordable vers la fin de 2021, a déclaré le co-PDG Paul Boynton à The Africa Report.
Le fonds chercherait probablement à lever entre 300 et 500 millions de dollars, a déclaré Boynton du Cap. La clé, dit-il, est «l’économie d’échelle pour atteindre un prix attractif». Le logement abordable, dit-il, peut alléger le fardeau des gouvernements africains financièrement tendus.
Des travaux préparatoires pour l’éventuel nouveau fonds ont été menés au Kenya, où la Société financière internationale estime un déficit de logement de 2 millions d’unités.
L’Oxford Business Group estime que d’ici 2050, l’Afrique devra créer des maisons pour 900 millions de nouveaux citadins. Le fonds OMAI pourrait également décider d’investir dans toute l’Afrique subsaharienne, à l’exclusion probable de l’Afrique du Sud, dit Boynton.
Le plan sera de construire de nouveaux logements et de convertir les structures existantes à des fins résidentielles.
OMAI l’a déjà fait en Afrique du Sud, où elle s’est principalement concentrée sur les développements urbains près de Johannesburg et du Cap, en utilisant des partenaires pour construire des commerces et des établissements d’enseignement.
Boynton, né au Zimbabwe, ajoute que le fonds pourrait être élargi pour inclure une offre d’éducation abordable.
L’une des conséquences de la pandémie Covid-19, dit-il, est que les clients existants s’intéressent désormais davantage à ce qui se passe dans les sociétés du portefeuille. L’OMAI s’est tenue à jour et a ainsi noué des «relations plus solides» avec les investisseurs. Les clients se sont montrés plus intéressés par la durabilité et les énergies renouvelables, dit-il.
OMAI a environ 3,4 milliards de dollars sous gestion en investissements privés et en infrastructures. Il s’agit notamment de Pulse Urban Properties, Crystal Park et CUF Properties en Afrique du Sud.
