L’Afrique du Sud connaît actuellement une vague de nouveaux cas de COVID-19 provoqués par deux sous-variantes d’omicron. Un groupe d’agents de santé sud-africains sillonnent la campagne pour apporter des vaccins Covid-19 aux communautés rurales, si 45% des adultes sont entièrement vaccinés dans le pays, la nation d’Afrique australe observe – comme dans d’autres parties du monde – une fracture vaccinale rurale-urbaine.
Parmi des facteurs tels que la géographie ou l’éducation, la désinformation contribue également à la réticence à la vaccination. Aujourd’hui, l’équipe des professionnels de santé a été chaleureusement accueillie à l’école primaire de Lundini, « Nous avons tous sous-estimé le niveau de méfiance, les craintes, l’utilisation des médias sociaux, entre les jeunes et les gens […] Mais si vous faites vacciner les gens, les gens sont susceptibles de se faire vacciner. Nous constatons donc une plus grande adoption dans les zones rurales par rapport aux milieux urbains en Afrique du Sud. Parce que ces populations ont continué à avoir un accès inégal, ou dans de nombreux cas pas d’accès, aux vaccinations, et maintenant que cela arrivait aux gens, vous pouvez voir des gens faire la queue, vous savez, pour les vaccinations. Vous avez à peine on ne voit plus ça en milieu urbain en Afrique du Sud ».
Armés d’un mégaphone et de glacières contenant les vaccins, les travailleurs de l’organisation à but non lucratif Right to care font du porte-à-porte dans cette région du Cap oriental. Leur mission est autant une mission de sensibilisation qu’une campagne de vaccination. En effet, ils sont souvent confrontés au rejet et invités à partir, la mission se poursuit ailleurs, Right to Care a mis en place des sites de vaccination dans les zones les plus reculées de l’Eastern et Northern Cape et partage l’expérience avec d’autres provinces.
