Le président tunisien Kaîs Saîed a fixé au 25 juillet prochain la date de l’organisation d’un référendum sur une nouvelle constitution pour une « nouvelle république », malgré de vives critiques sur la voie qu’il a adoptée, Saîed a révélé à la fin de l’année dernière une feuille de route qu’il avait élaborée pour sortir la Tunisie de sa crise politique, dans laquelle il a approuvé la tenue d’un référendum sur les amendements constitutionnels en préparation le 25 juillet, avant les élections législatives du 17 décembre.
Les électeurs ont été invités par décret présidentiel le 25 juillet à participer à un référendum sur un projet de nouvelle constitution pour la « nouvelle république » destinée à remplacer la constitution de 2014, qui en avait suspendu certaines parties, les électeurs doivent répondre « oui » ou « non » à la question suivante : « Êtes-vous d’accord avec le nouveau projet de constitution pour la République tunisienne ? », selon le texte publié jeudi au Journal officiel, la semaine dernière, le président a annoncé un « dialogue national », excluant les partis politiques, et supervisé par un « organe consultatif national » avec des sous-comités qui prépare le projet de constitution, à condition que le nouveau projet de constitution, qui fait l’objet du référendum, soit publié. par arrêté présidentiel au plus tard le 30 juin, Saïd, professeur de droit constitutionnel, Sadiq Belaid, qui lui est proche, a été nommé à la tête de la commission.
L’un des points les plus importants que le président tunisien veut amender dans la nouvelle constitution est le système politique qu’il veut « présidentiellement » pour succéder au « parlementaire amendé », le dialogue s’appuie sur les résultats d’une consultation nationale électronique lancée au début de cette année et terminée en mars dernier, que le président a qualifiée de réussie avec la participation d’environ 600 000 personnes sur un total de près de sept millions d’électeurs.