Malgré l’abondance financière historique atteinte par l’Algérie grâce aux ventes de pétrole et de gaz, les avertissements se sont récemment multipliés sur l’état de faim, de dépression et d’austérité auquel l’Algérie pourrait être confrontée en l’absence du budget financier annuel pour l’année en cours pour plusieurs raisons, dont le plus important est celui qui gouverne l’Algérie et qui profite des bénéfices excédentaires des revenus du gaz et du pétrole.
L’Algérie tire d’énormes sommes mensuelles des ventes de pétrole et de gaz, puisqu’elle a réalisé plus de 15 milliards de dollars en mai dernier, alors que les revenus en avril s’élevaient à plus de 13 milliards de dollars, cependant, le manque d’intégrité et de transparence dans le traitement des revenus pétroliers représente un obstacle à l’investissement optimal des revenus du pétrole et du gaz et à leur exploitation dans les secteurs et projets importants pour les citoyens, et les divergences entre les généraux, les renseignements militaires et Tebboune, depuis les élections présidentielles, ont empêché de savoir où se versent les revenus du pétrole et du gaz, surtout après l’émergence de rapports internationaux faisant état de milliards de dollars sortis clandestinement d’Algérie.
