Société

L’histoire de la répression « brutale » de la Grande-Bretagne contre les Mau Mau au Kenya

Les célébrations en Grande-Bretagne marquant le jubilé de platine de l’accession au trône de la reine Elizabeth II se poursuivent ce week-end.

La princesse Elizabeth avait appris la mort de son père, le roi George VI, en février 1952, alors qu’elle visitait alors la colonie britannique du Kenya, et retourna rapidement à Londres pour devenir reine du pays, ce n’était pas la seule station historique où les chemins du Kenya ont rencontré la Grande-Bretagne, mais il y avait de nombreuses stations, notamment le soulèvement de Mau Mau, que la Grande-Bretagne a traité violemment et brutalement.

Ce soulèvement est maintenant considéré au Kenya comme l’une des étapes les plus importantes vers la libération du Kenya de la domination britannique, les combattants Mau Mau étaient principalement issus du principal groupe ethnique du Kenya, les Kikuyu, au début des années 1950, plus d’un million de Kikuyu avaient été de plus en plus marginalisés économiquement pendant les années d’expansion de leurs propriétés foncières dans les hautes terres, depuis 1945, des nationalistes tels que Jomo Kenyatta de l’Union africaine du Kenya ont fait pression, sans succès, sur le gouvernement britannique pour les droits politiques, les réformes agraires et la redistribution de la propriété dans les hautes terres, mais les militants radicaux au sein de l’Union africaine du Kenya ont formé un groupe plus radical.

En 1952, des combattants kikuyu, ainsi que des combattants de deux autres groupes ethniques, les Embu et les Meru, attaquaient les opposants politiques, envahissaient les fermes des colons blancs et détruisaient le bétail, les partisans de Mau Mau ont juré de respecter leur cause, en octobre 1952, les Britanniques déclarent l’état d’urgence et commencent à transporter des renforts militaires au Kenya, ainsi commença la lutte contre-insurrectionnelle, qui se poursuivit jusqu’en 1960, date à laquelle l’état d’urgence fut levé, le nombre de personnes tuées dans le soulèvement fait toujours l’objet d’un grand débat.

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