Politique

Les dirigeants de la CEDEAO maintiennent les sanctions contre le Mali

Les dirigeants ouest-africains ont décidé dimanche de maintenir les sanctions imposées au Mali, avec la possibilité de les lever si ses chefs militaires accéléraient un plan de restauration du pouvoir aux civils, l’annonce est intervenue au lendemain d’un sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) convoqué pour décider de la manière de traiter le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, après la prise du pouvoir par les armées de ces pays, les trois pays ont été suspendus du groupe des 15 nations et ont imposé des sanctions économiques et financières sévères au Mali en janvier, avec la menace de mesures similaires contre le Burkina Faso et la Guinée.

Le sommet de la CEDEAO, samedi, n’a pas abouti à une décision à cet égard, qui a maintenant été reportée au prochain sommet de la CEDEAO prévu le 3 juillet, les dirigeants de la CEDEAO ont publié dimanche un communiqué, affirmant qu’ils « maintiendront » les mesures punitives imposées au Mali le 9 janvier, mais continueront à tenir des pourparlers avec la junte militaire au pouvoir à Bamako « dans le but de parvenir à un accord garantissant la levée progressive de sanction. » Ils ont indiqué que la question dépendrait de l’accélération par le conseil militaire de la transition vers un régime démocratique, la CEDEAO a déclaré que les militaires devraient quitter le pouvoir après une période maximale de 16 mois.Dans le communiqué, les dirigeants ouest-africains ont réitéré leur appel au Burkina Faso et à la Guinée pour qu’ils fixent un « calendrier acceptable pour la transition » du pouvoir. Une source a déclaré que le sommet de samedi à Accra, la capitale ghanéenne, était divisé sur le Mali « en particulier ».

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Les sanctions de la CEDEAO ont exacerbé les crises économiques et sociales qui affligent le Mali, l’un des pays les plus pauvres du monde, tout en affectant également ses voisins. Un certain nombre de participants ont souligné que la guerre en Ukraine exacerbe les pressions sur les économies des pays africains, « Notre objectif a toujours été de trouver des moyens d’aider ces pays à revenir à l’ordre constitutionnel », a déclaré samedi le président ghanéen Nana Akufo-Addo.

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