Le président zambien, Emmerson Mnangagwa, qui a accusé à plusieurs reprises les Etats-Unis et le Royaume-Uni de faire pression pour un changement de régime au Zimbabwe, a offert dimanche une branche d’olivier aux deux pays en leurs demandant d’accepter sa « main de paix et de retrouvailles ».
Il s’exprimait sur le radiodiffuseur national, ZTV, où il s’adressait à la région de la SADC lors de la Journée anti-sanctions.
Le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union européenne ont imposé des sanctions au Zimbabwe au tournant du siècle en réponse aux violations humaines flagrantes dans le pays et à l’échec du gouvernement de la Zanu PF à mettre en œuvre des réformes politiques et économiques.
Cependant, Mnangagwa a déclaré qu’il était nécessaire de normaliser les relations.
Cependant, plus tôt dans son discours, Mnangagwa a accusé le Royaume-Uni et les États-Unis de pousser un programme de changement de régime pour démettre son gouvernement de ses fonctions en imposant des sanctions ciblées.
La semaine dernière, les États membres de la SADC se sont ralliés au Zimbabwe pour appeler à la levée des sanctions imposées au Zimbabwe.
Mnangagwa a déclaré que l’Occident s’était également lancé dans une cyber-attaque vicieuse et une propagande hostile pour diviser le Zimbabwe.
Mnangagwa a ajouté que se sont des citoyens ordinaires qui souffraient en raison des embargos sur les voyages et le commerce imposés à certains hauts responsables du Zanu PF et au gouvernement, y compris un certain nombre d’entreprises.
Les ambassades des États-Unis et de l’UE à Harare ce week-end ont insisté sur le fait que ce n’était pas les sanctions à blâmer, mais les gestes du gouvernement du Zimbabwe qui essaye de cacher des masses de véritables problèmes auxquels le Zimbabwe est confronté.
