L’ambassadeur d’Éthiopie en Russie, Alemayehu Tegenu, a annoncé mardi que 88 % des travaux de construction du barrage de la Renaissance étaient achevés, cela est ressorti de déclarations citées par l’agence de presse russe « Spoutnik » à propos de l’ambassadeur éthiopien, et il n’a pas été possible d’obtenir un commentaire immédiat du ministère des Affaires étrangères de son pays à ce sujet, Tegino a déclaré, selon « Spoutnik », que son pays « attend avec impatience l’achèvement des travaux de construction à la fin de l’année 2023 ».
Il a ajouté : « Étant donné que le barrage de la Renaissance est un projet construit par l’Éthiopie elle-même, il ne sera géré que par des Éthiopiens, mais nous pourrons partager des informations avec les pays en aval si nécessaire », et lundi, le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi a déclaré que « personne ne s’approchera » des eaux de son pays, dans le premier commentaire sur l’intention de l’Ethiopie de remplir le troisième remplissage du barrage en août et septembre, le 10 juin, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a révélé dans un communiqué qu’il y a « un intérêt » d’Addis-Abeba à reprendre les négociations tripartites menées par l’Union africaine sur le barrage, sans commentaire égyptien ou soudanais, la présidence égyptienne affirme généralement son adhésion à la nécessité de « parvenir à un accord contraignant sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne », une demande soutenue par le Soudan, et rejetée à plusieurs reprises par l’Éthiopie.
Au cours des dernières années, l’Égypte a cherché à renforcer ses relations avec les pays du bassin du Nil, pour faire face aux négociations bloquées sur le barrage qui sont gelées depuis plus d’un an, ce qui, selon elle, affectera sa part annuelle de l’eau du Nil ( 55 milliards de mètres cubes), alors que l’Éthiopie affirme que le barrage apportera de nombreux avantages, notamment dans la production d’énergie électrique, et ne nuira pas aux pays en aval, le Soudan et l’Égypte.