Politique

Washington met en garde le gouvernement malien contre un partenariat avec le « Wagner » russe

Washington a mis en garde le gouvernement de transition de Bamako contre un partenariat avec le groupe paramilitaire russe « Wagner » actif au Mali, cela est venu dans une déclaration publiée par Melissa Quartell, la porte-parole de l’ambassadeur américain aux Nations Unies, Linda Thomas Greenfield, tard lundi soir à New York, Quartel a rapporté que Greenfield « a rencontré à New York le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop ».

Elle a ajouté que Greenfield « a fortement mis en garde le gouvernement de transition au Mali contre un partenariat avec le groupe Wagner soutenu par la Russie », Quartel a souligné que « la société Wagner a un historique de graves violations des droits de l’homme dans les zones où elle se propage, y compris au Mali », la porte-parole a cité Greenfield comme « déçu que le gouvernement de transition du Mali n’ait fait aucun progrès vers la démocratisation », Greenfield a exhorté « le gouvernement malien à s’associer à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour élaborer des réformes de normes concrètes », elle a souligné que « les États-Unis ne soutiennent pas le calendrier de 24 mois du processus de transition du Mali comme définitif », ajoutant que Washington « considére la déclaration comme une première étape pour répondre aux appels à un engagement clair et sans équivoque pour rétablir l’ordre constitutionnel au Mali ».

L’ambassadeur américain s’est dit « préoccupé par le meurtre de Casques bleus des Nations unies au Mali », soulignant que « la mission des Nations unies (MINUSMA) est présente au Mali pour protéger les civils et soutenir une paix durable », et lundi dernier, le Conseil militaire de transition au pouvoir à Bamako a annoncé fixer la période de transition à 24 mois, à compter de mars dernier et se terminant en mars 2024, avant d’organiser des élections et de remettre le pouvoir aux civils, de nombreuses organisations extrémistes sont actives dans le Sahel africain, dont la branche d’Al-Qaïda au Maghreb, qui lance de temps à autre des attaques visant des casernes militaires et des étrangers dans les pays du Sahel, notamment au Mali.

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