La surface des grandes forêts dans le monde diminue de façon très alarmante, soit à cause des incendies qui font détruire des milliers d’arbres chaque année, soit par la déforestation causée par l’homme lui-même.
Dans l’Afrique comme dans les autres continents, la terre était il y a quelques années recouverte de plusieurs sortes de plantes et arbres dans tout les pays du continent, mais les choses ont changée
Radicalement avec la croissance démographique des populations, l’expansion des surfaces des villes et le développement industriel, ce qui a causé une restriction des surfaces vertes dans la plupart des pays africains.
On prendra comme exemple de cette situation, le Congo qui connaît une très forte déforestation de la région du Pool, surtout la localité de Nkamou, située à environ 75 km de la ville de Brazzaville, qui connait une exploitation forestière artisanale pour la production de bois de chauffage, de bois énergie (charbon de bois), et qui sont des activités pratiquées par la plupart des habitants de cette région, car depuis les événements sociopolitiques de 1997,1998, 2000 et encore récemment en 2015 qui ont secoués ces régions, des milliers d´hectares de forêts et d´arbres disparaissent ainsi aux coups de haches et tronçonneuses pour faire vivre les fours à charbon, qui sont légions dans la région.
Le grand problème, c’est qu’il n’y a aucune politique pour empêcher ce phénomène, comme a déclarée Nina Cynthia Kiyindou, la responsable des programmes Ressources naturelles et droits de communauté forestière à l’observatoire congolais des droits de l’homme au OCDH, qu’il n’existe aucune politique précise en ce qui concerne la lutte contre la déforestation dans le département du Pool, même s’il y a la stratégie naturelle nationale REDD, qui a été adopté et qui a commencé à être mise en œuvre.
