Un rapport officiel algérien a révélé que les niveaux de corruption dans le pays ont connu une courbe ascendante en 2021, sur la base des indicateurs internationaux de perception de la corruption.
L’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), a publié son premier rapport annuel pour l’année 2021, et son président, Tarek Kour, a révélé le contenu le plus important du rapport lors d’une conférence de presse aujourd’hui.
En effet, le rapport a confirmé, selon ce qui a été rapporté par des sites Internet algériens, que les crimes de corruption à haut rendement sont complexes et convergent vers les intérêts du corrupteur et du soudoyé, ce qui rend la détection plus difficile, contrairement aux crimes de corruption, le rapport a également critiqué le manque de continuité des initiatives de lutte contre la corruption dans le pays. Le rapport a également indiqué que la version actuelle de la stratégie nationale de lutte contre la corruption est dépourvue de processus concernant la création de la vie politique et la promotion de l’éthique et de la transparence lors des élections, qui font partie des domaines exposés aux risques de corruption.
Le rapport souligne que le système judiciaire, les secteurs publics, le parlement et les partis politiques restent plus vulnérables à la corruption, selon les répondants aux indicateurs de perception de la corruption, où les délits de pots-de-vin, détournement de fonds et abus d’influence ont été les principales affaires présentées à la justice algérienne.
Dans son rapport, la commission attribue la propagation de la corruption en Algérie à plusieurs raisons, notamment : l’impunité et la volonté de s’enrichir rapidement, viennent ensuite les raisons liées aux difficultés économiques, à la pauvreté et aux salaires maigres.
En plus, au début de cette année, Transparency International a critiqué l’échec des hautes autorités algériennes à adopter un projet de loi incriminant l’enrichissement illégal des fonctionnaires chargés de fonctions officielles, appelant à adopter des peines de prison contre les personnes dont il est prouvé qu’elles ont détourné des fonds publics et privés, surtout ceux qui travaillent dans l’armée algérienne.