L’opposition sénégalaise a annoncé la suspension des manifestations qu’elle avait réclamées plus tôt, et elle devait manifester aujourd’hui son refus d’annuler la candidature d’un certain nombre de ses leaders aux élections législatives prévues fin juillet prochain, le chef de l’opposition, Osman Sonko, a déclaré que l’annulation des manifestations avait été décidée après « des appels de la population qui ont exprimé leur inquiétude face à l’approche de l’Aïd al-Adha » et « la période des examens scolaires ».
Sonko a ajouté, lors d’une conférence de presse à Dakar, que « nous devons avancer avec détermination vers la préparation des élections législatives du 31 juillet », ajoutant que la coalition d’opposition qu’il dirige « ira à ces élections », notant que « l’opposition a des listes de candidats, et nous sommes représentés dans les 54 circonscriptions du pays », Sonko a souligné que si le président Macky Sall perd aux élections législatives, il « ne parlera plus d’un troisième mandat », faisant référence aux élections présidentielles prévues pour l’année 2024, pour lesquelles la constitution ne permet pas à l’actuel président de se présenter.
Le Sénégal a récemment connu une escalade des tensions après que le Conseil constitutionnel a annulé la nomination de certains noms de l’opposition sur la liste nationale, dont Ousmane Sonko, ces tensions ont fait des morts et des blessés, et en conséquence un certain nombre de militants ont été arrêtés, y compris des dirigeants de l’opposition, et certains d’entre eux ont été traduits en justice.
