Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Alparis, a mis en garde contre la présence croissante de la Russie en Afrique, où un état d’instabilité politique et des groupes armés sont actifs, soulignant la nécessité pour l’Afrique d’accorder une plus grande attention aux décideurs locaux et européens en matière de politique étrangère, lors de déclarations qu’il a faites à Madrid à la chaîne de télévision Antena-3, mardi, en amont du sommet de l’OTAN, le ministre Alparis a déclaré : Il y a une présence russe croissante en Afrique et dans les pays du nord du continent.
Des rapports indiquent qu’au Mali, des éléments du groupe russe Wagner comblent le vide créé par la sortie des forces françaises, et au Soudan, Moscou a proposé à Khartoum une alliance économique, en échange de laquelle il a obtenu la promesse d’établir une base navale russe en mer Rouge, en République centrafricaine, pour protéger les combattants wagnériens. Mines d’or et de diamants du pays En retour, Poutine obtient de nouveaux alliés diplomatiques et de nouvelles ressources, le ministre Alparis a expliqué que la région du Sahel africain se caractérise par des institutions gouvernementales faibles, des juntes militaires en augmentation et souffre de troubles politiques, de terrorisme, de sécheresse et de crise alimentaire, d’où proviennent d’importantes vagues d’immigration illégale vers l’Europe.
Deux hauts responsables gouvernementaux et deux sources diplomatiques ont confirmé à Reuters que l’Espagne s’efforçait de modifier sa politique étrangère envers l’Afrique tout en pressant l’Union européenne et l’OTAN de trouver une solution au problème de la migration depuis le continent, selon les sources susmentionnées, l’Espagne entend profiter du sommet de « l’OTAN », pour faire pression pour se concentrer sur les questions africaines, et est susceptible de demander un échange accru d’informations de renseignement, y compris celles liées à l’immigration clandestine.