Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le chef de l’armée soudanaise et chef du Conseil souverain au pouvoir, le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont entretenus pour tenter d’éviter aux deux pays de sombrer dans un conflit ouvert après de nouveaux affrontements sur le frontière entre les deux pays.
Abiy et Al-Burhan étaient tous deux arrivés dans la capitale kényane, Nairobi, pour assister au 39e sommet de l’Autorité de développement régional (IGAD) avec les dirigeants d’autres États membres du continent africain, dont la réunion a coïncidé avec l’escalade de la tension autour de la situation dans la région frontalière contestée d’Al-Fashqa entre les deux pays, le Soudan, qui dirige actuellement le bloc économique, a déclaré que le sommet « arrive à un moment critique et important » et le Premier ministre éthiopien, pour sa part, a déclaré que les deux pays ont choisi le dialogue et ont recours à sa table pour résoudre tout différend entre eux, des responsables à Khartoum avaient accusé l’armée éthiopienne d’avoir capturé et tué sept soldats soudanais à Al-Fashqa, tandis qu’Addis-Abeba a nié cette accusation.
Des forums régionaux et internationaux tels que l’Union africaine, les Nations Unies et l’IGAD ont exprimé leur inquiétude après l’escalade des tensions entre l’Éthiopie et le Soudan, les nuages ont assombri les relations entre ces deux pays ces dernières années après la décision de l’Éthiopie de construire un énorme barrage sur le Nil, qui, selon l’Égypte et le Soudan, les deux voisins, expose leurs intérêts et la sécurité de l’eau à des dangers.
