Les forces armées togolaises ont déclaré qu’elles étaient responsables d’une récente explosion qui a tué sept civils et blessé deux autres, après les avoir confondues avec des djihadistes, l’explosion s’est produite dans la préfecture de Tône, près de la frontière avec le Burkina Faso, où une insurrection jihadiste sahélienne menace de s’étendre aux côtes de l’Afrique de l’Ouest, des troupes togolaises sont déployées dans la zone pour tenter de contenir un débordement de la menace djihadiste.
Le chef d’état-major des forces armées togolaises, le général Dadja Maganawe, a conclu jeudi qu’un avion avait visé à tort des civils, « Dans la nuit du 9 au 10 juillet, vers 1h30 du matin, une explosion a fait plusieurs victimes dans le village de Margba, dans la préfecture de Tône », a-t-il indiqué dans un communiqué, le général Maganawe a déclaré que l’armée avait reçu « des rapports de renseignement cohérents faisant état de menaces d’infiltration par des gangs armés ayant l’intention de commettre des attentats terroristes » contre les communautés locales, « Face au danger imminent », a-t-il déclaré, le commandant à la tête d’une opération baptisée Koundjoare « a renforcé la surveillance et le contrôle terrestre et aérien de la zone indiquée.
« C’est au cours de ces opérations qu’un avion en patrouille de nuit a visé par erreur un groupe de personnes qu’il a pris pour une colonne de djihadistes en mouvement », a déclaré Maganawe.
Les forces armées togolaises ont exprimé « leur profond regret face à ce drame », et renouvelé « leurs sincères condoléances aux familles endeuillées » et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, le général Maganawe a ajouté que les forces armées « feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher que ce genre de tragédie ne se reproduise à l’avenir, le mois dernier, le Togo a déclaré l’état d’urgence dans ses préfectures du nord en raison de la menace d’attentats islamistes. Huit soldats togolais ont été tués en mai lors d’une attaque dans la région.
