Dans un communiqué publié mercredi, Amnesty International a condamné les violations des droits humains commises dans la lutte contre le terrorisme au Togo et au Bénin, l’organisation de défense des droits de l’homme a souligné, en évoquant le Bénin et le Togo, qui font face à des attaques dans le nord de leurs territoires, que « la lutte contre les groupes terroristes ne doit pas justifier les violations des droits de l’homme ».
Concernant le Togo, les forces de défense et de sécurité procèdent à des « arrestations et détentions arbitraires », comme le décrit l’organisation de défense des droits de l’homme, suite à l’état d’urgence appliqué dans la région des savanes (l’extrême nord du pays), selon Amnesty International, qui a évoqué un « tournant pour les rassemblements pacifiques et le droit à l’expression », « les autorités togolaises ont, ces derniers mois, interdit les rassemblements des partis politiques d’opposition, sous prétexte de sécurité nationale, tout en permettant au parti au pouvoir faire cela. » L’organisation a souligné que « le droit à la liberté d’expression est également menacé », relevant des cas concrets.
Il est à noter que le Togo a connu, depuis mai dernier, au moins quatre attentats qui ont fait de nombreux morts, tant parmi les civils que parmi les forces de sécurité.