En Algérie, la justice a décidé de libérer l’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi, condamnée à 4 ans de prison après être accusée d’avoir dilapidé l’argent public en supervisant l’organisation de festivals internationaux.
Khalida Toumi a été libérée, selon la déclaration de ses proches, après une décision de libération provisoire prise par le Conseil de la magistrature qui a jugé l’ancienne ministre, sur la base d’une demande de libération présentée par sa défense. Ainsi, Toumi, qui a été incarcérée le 4 novembre 2019, est le premier ministre issu du régime déchu de Bouteflika à bénéficier d’une liberté provisoire. L’ancienne ministre de la Culture est l’une des personnalités politiques de premier plan du pays qui était connue pour sa transition brutale à l’opposition au sein du rangs du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie à orientation laïque, a entré au gouvernement pendant le règne de Bouteflika et a resté 12 ans au poste de ministre de la Culture. Cependant, le prix pour avoir vendu l’opposition et le peuple n’est pas connu jusqu’aujourd’hui, comme d’autres qui ont bénéficié de la douleur et des souffrances du peuple algérien lésé.
