Politique

Deux morts dans deux attaques dans le nord-est du Mali à la frontière nigérienne

Une source proche des autorités maliennes à Ménaka, dans le nord-est du pays, a indiqué que 16 personnes ont été « assassinées » dans la zone, où « les assassinats ont été perpétrés de la même manière : des assaillants sur les motos arrivent au camp et tirent à bout portant sur les gens sans relâche et s’emparent du bétail », la première attaque visait un campement bédouin, « à une cinquantaine de kilomètres » à l’est de Ménaka au lieu-dit « Tifolat », et 12 personnes ont été tuées, selon la source, qui précise que des « militants » ont visé un autre campement à Ankar Tadrianti, où cinq d’autres ont été tués.

Ces derniers jours, les dirigeants du groupe « Touareg Dahusk » ont publié plusieurs déclarations sur les réseaux sociaux, dans lesquelles ils annonçaient la survenance de « massacres contre des civils » aux mains de l’organisation « État islamique » dans le Grand Sahara. Ils rapportent que 16 personnes ont été tuées dans ces deux attaques, pour sa part, un responsable du mouvement armé pro-gouvernemental Azawad, qui a signé des accords de paix en 2015 avec Bamako, a confirmé les attaques à l’Agence France-Presse, « La terreur attaque des innocents dans cette partie du pays avec un silence assourdissant », a déclaré le chef du mouvement, Musa Ag Acharatumani, sur les réseaux sociaux.

De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a indiqué dans son dernier rapport que les récentes attaques dans la région de Ménaka « entraînent, selon certaines informations, la mort de centaines de civils, le pillage et l’incendie de boutiques et des véhicules, et le sabotage des réseaux téléphoniques ».

  La Cour pénale internationale émet un mandat d'arrêt contre le leader d'Ansar Dine au Mali
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top